Kep-Phnom Chhnork-Kampot

Le lever des filles est toujours un peu matinal pour nous… Heureusement, il y a les pancakes du ptit dej et la vue depuis le restaurant pour nous motiver.

Nous organisons ensuite notre trajet pour Kampot : 24 km en tuktuk avec un petit détour de 10 km pour visiter des grottes qui abritent un temple Pré Angkorien du VII siècle. C’est toujours aussi agréable de se promener en tuktuk car cela permet de voir le paysage. A l’arrivée près des grottes, nous sommes accueillis par les enfants qui servent de guide. Notre chauffeur garde les sacs car il faut marcher 1 km à travers les potagers et champs inondés. Nous sommes bien aidés par les enfants qui poussent portent la poussette.

Il faut ensuite monter les escaliers qui amènent à l’entrée des grottes. La vue sur les rizières environnantes est splendide. La grotte et le temple sont plutôt petits mais impressionnants tout de même. Pendant que Xavier se livre à une partie d’escalade avec l’un des enfants, je redescends par l’escalier avec Mathilde et Gabrielle.

Nous reprenons notre tuktuk  qui doit s’arrêter au bout de quelques centaines de mètres sur la piste bosselée. L’essieu de la remorque souffre dans les cahots et commence à se plaindre… Mathilde profite de cette pause chez le Le Gleut local pour remplir sa couche... Il faut faire vite pour éviter les fuites… Nous déplions l’attirail sur le bas côté et les habitants nous suivent, un peu amusés. Les femmes nous apportent de l’eau, du savon et même une baignoire pour bébé ! Le grand luxe ! Pendant ce temps, le tuktuk est réparé et nous reprenons la route sans encombres jusqu’à Kampot. Nous nous arrêtons pour saluer Amélie et sa maman, que nous avions rencontrées au marché Russe de Phnom Penh (grâce à nos porte bébés identiques…). Cette cambodgienne tient un restaurant à Kampot, a épousé un américain et leur fille de 8 mois s’appelle Amélie en référence au film Amélie Poulain !

Nous épargnons à notre fragile tuktuk la mauvaise piste qui mène aux Manguiers. Il nous dépose en ville pour le déjeuner. Nous arrivons aux Manguiers pour la sieste des filles (l’après midi est déjà bien entamée ). Les propriétaires sont en France et les bungalows sont déserts : nous sommes en semaine pendant la basse saison. Nous profitons donc d’une chambre dans une maison sur pilotis avec un grand séjour qui donne sur la rivière.

Le personnel nous aide à organiser notre programme. Les plantations de poivre nous feraient faire une longue route en arrière, nous optons donc pour une randonnée vers de petites chutes d’eau pour le lendemain.

L’orage éclate en fin de journée et nous nous faisons apporter le diner dans le petit salon sur la terrasse. La cuisine est toujours délicieuse, et le cadre extraordinaire. Le seul petit bémol des Manguiers : pas d’eau chaude… Pour nous, ça va à peu près, mais pour les filles, c’est plus dur…