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4... heu 5 Corson en vadrouille
9 mai 2008

Pendant ce temps à Vera Cruz...

09/05/08 Phnom Penh et ses coupures de courant…

Xavier part à 6H30 pour sa virée en province.  On en profite pour se lever tot avec pour objectif de rejoindre le Wok, restaurant où se tient la permanence de Phnom Penh Accueil tous les vendredis de 8h30 à 10h30.

Départ à 8h. On trouve un tuk tuk qui nous embarque vers le palais royal puisque le Wok doit se trouver juste à coté. Ce moyen de transport est bien agréable car très aéré et pas trop rapide. Nous avons donc un aperçu très sympa de la ville. Nous découvrons aussi la conduite à la cambodgienne où ni les feux ni les voies de circulations ne sont respectés. Lorsqu’on tourne à gauche par exemple, nul besoin de ralentir avant de tourner pour s’insérer, il suffit de rouler à contre sens jusqu’à ce que l’on puisse se rabattre, ce qui prend en général plusieurs dizaines de mètres. On tourne un peu en tuk tuk, car n’ayant pas d’adresse précise, il n’est pas évident de trouver l’endroit… On finit par atterrir au Foreign Correspondant’s Club, pensant être arrivés. Cela s’avère être un joli restaurant, au 1er étage d’un bâtiment colonial, ouvert sur le Tonlé Sap, ce qui offre une vue très agréable. La serveuse offre un toast à Gabrielle qui est ravie d’avoir un semblant de pain français. Nous reprenons le tuk tuk ( qui nous attendait toujours) pour rentrer à la maison, bredouilles, mais il commence à faire très chaud et je désespère de trouver la bonne adresse. De plus, je préfère avoir le champ libre plutôt qu’un chauffeur de tuk tuk qui me suit partout en espérant faire une bonne affaire sur le dos des touristes ( qu’il aura faite d’ailleurs, car l’anglais est très approximatif ici, la négociation est donc difficile…)

De cette virée vous n’aurez pas d’images. Je dois gérer les 2 filles qui ne marchent pas alors il n’est pas envisageable d’avoir un appareil photo !

Les petites employées de l’hôtel jouent beaucoup avec les filles. J’en profite pour apprendre auprès d’elles quelques mots de Khmer. Pendant la sieste, il y a une nouvelle coupure de courant. Elle durera jusqu’à 18h… Cela commence à faire long et nous souffrons un peu de la chaleur. Heureusement que l’on peu profiter de la terrasse pour avoir de l’air !

Bilan de notre aperçu de Phnom Penh :

- La cuisine est beaucoup moins épicée qu’en Thaïlande. Cela reste très fin et délicieux.

- Le passé colonial fait qu’on ne trouve pas ici de transformateurs à tous les coins de rue comme en Thaïlande. Par contre, le pays semble beaucoup plus pauvre et plus sale. Il y a beaucoup de détritus sur les trottoirs.

transformateurs

- Les gens parlent très peu anglais et les prix sont beaucoup moins affichés qu’en Thaïlande. Il va falloir développer l’art du marchandage ! Mais cela se complique car dollars et riels cohabitent : si les prix sont affichés, c’est souvent en dollars, mais l’on vous rend la monnaie avec mi-dollars, mi-riels !! Et dire qu’il y a même certaines régions où le Bath Thaï s’ajoute à ce mélange !

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