Poisson d'avril! Euh, même pas, tout est véridique...

En quittant l’hôtel, nous décidons de nous arrêter aux ateliers de vannerie qui sont installés à proximité. Mais au moment de repartir :

Le gardien de l’hôtel nous aide à changer la roue, puis retrouver une station service pour la faire réparer. La réparation est bien locale : après avoir repéré le trou, le garagiste met un peu de colle et enfonce avec un gros clou quelques lanières de chambre à air dans le pneu. Hum, nous avons quand même le col du Tichka à passer aujourd’hui. On croise les doigts pour que cela tienne. Après tout, ils doivent avoir l’habitude…

Cette pause nous laisse juste le temps de visiter la Kasbah de Taourirt, ancienne demeure du Glaoui à Ouarzazate, avant de reprendre la route du Tizi n’Tichka qui nous ramène à Marrakech.

Gabrielle s’est déjà approprié sa chambre mais les portes sont quand même un peu grandes...

Nous retrouvons ici les cigognes qui nichent après avoir franchi les 2500 m de l’Atlas !

Cette fois, nous passons le col sous le soleil. Il reste quelques plaques de neige et nous imitons les marocains qui se prennent en photo.

Le paysage qui était dans le brouillard dimanche est superbe. Après une route sans encombre,  nous retrouvons à l’heure du goûter l’anarchique circulation de Marrakech. Il faut retrouver son chemin en évitant à tout prix de rentrer dans la médina et en repoussant les enfants qui veulent nous servir de guide. Résultat : c’est un taxi qui vient nous accrocher en voulant créer une n-ième file à un feu rouge. Plus de peur que de mal. Il n’a laissé qu’un peu de gomme. Pas besoin de faire de constat. Pour nous remettre de nos émotions, nous allons nous promener dans les jardins de la Ménara. C’est un haut lieu de promenade des Marrakchis. L’oliveraie abrite les familles qui ont apporté butagaz et cocotte pour pique niquer. Le bassin héberge des carpes gavées de morceaux de pain et de gâteaux. Deux dromadaires sont si dociles que Gabrielle ne craint pas de les approcher.

Après cette pause, c’est l’heure du retour. Nous avons rendez-vous à la gare pour rendre la voiture. Un policier m’arrête, me fait une remarque sur la priorité à droite… Si si, il parait qu’elle existe au Maroc ;-) Je me fais toute petite et repart sans être inquiétée. Décidément, je ne garderai pas un bon souvenir de la conduite à Marrakech… Le loueur examine la réparation de la roue mais ne nous en tient pas rigueur. Nos billets de train et un Mc Do en poche, nous achevons notre escapade dans le Sud et retrouvons Xavier à Casa tard dans la soirée. Il ne nous reste qu’à le convaincre que tout ce que nous racontons n’est pas un poisson d’avril…