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4... heu 5 Corson en vadrouille
27 mai 2008

Le plein de Kompot (de pomme)

Un petit séjour terrain sous forme de séminaire des responsables de région, tournée avec les commerciaux de SKY sur leur moto (à 7 dans un pick-up tout pourri).

Kampot ou Kompot est une belle région, plus riche que Takéo (plus verte, plus peuplée, plus propre) et au bord de la mer (du moins, d’un bout de fleuve ou plutôt d’un bras de mer, vu que c’est là qu’ils pêchent les calamars, ça doit être salé) : un bon moyen d’attirer les touristes ! Mais je suis là pour le travail…

D’où bons restaurants le soir, au bord de la plage (mais la nuit est sombre dans ce pays, donc on ne voit pas la mer) avec des fruits de mer et… des plats d’insectes ! Il faisait sombre, l’ambiance, la chaleur, la sauce était bonne, mais soudain je suis choqué de voir une espèce d’abeille toute noire dans mon bol. Je signale le problème d’hygiène à mon voisin, qui me regarde goguenard… Discrètement, je jette par-dessus mon épaule l’importune, continue à manger en farfouillant dans mon bol… pour constater qu’il y en a d’autres ! Là, c’est trop : je suis indulgent avec la cuisinière, mais j’ai des limites. Alors mon voisin rigole et saisit la vilaine, et ma voisine me montre dans son bol le même insecte, qu’elle savoure avec délectation (et ostentation). Je regarde de plus près mon bol, et entre les grains de riz, je vois… des fourmis ! Je viens de manger un paquet de fourmis ! Courageusement, je continue à manger sous les quolibets ou encouragements (en khmer) de mes collègues, mais curieusement, ça me semble moins bon.

Heureusement, l’arrivée du plat de bœuf Lok Lak (ça, c’est bon, je maîtrisais avant de quitter la France) nous permet de passer à autre chose.

Pour information, il est normal et accepté d’arriver dans un restaurant avec sa propre nourriture (on arrivait systématiquement avec nos fruits, et parfois du pain ou du riz, et des boissons). J’ai découvert à cette occasion le vin de palme, et prouvé que le Français moyen boit plus vite, plus dignement et tient beaucoup mieux les vins que le commun des cambodgiens, qui finalement boivent très peu d’alcool.

Retour le mercredi en début d’après-midi en autocar (« bus » en anglais), les grands chefs continuant seuls la visite avec le 4x4. Passage par Kep, où on longe enfin une vraie mer avec sa plage, trajet sans histoire (un motard un peu bousculé, des arrêts dépose ou montée tous les 20m dans les villages), dernier tronçon en motodops (2 motos pour 3 passagers). 80 km en cinq heures, bonne moyenne pour un transport collectif local

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